En bref
En cette fin d’après-midi, sous un soleil encore ardent, c’est le rush à la criée du Grau d’Agde, bâtie le long de l’embouchure du fleuve Hérault. Sur le quai, les chalutiers s’amarrent et les équipages se pressent pour décharger leur pêche du jour. Des curieux.ses se frayent un chemin parmi les caisses empilées, les marreyeurs jettent un œil aux poissons, les pêcheurs amateurs glanent les poulpes échappés des filets qui serviront d’appât.
Sitôt le débarquement achevé, c’est très vite un attroupement de cirés jaunes autour de la carte du golfe du lion déployée par notre commission. La discussion va aussitôt bon train entre les patrons de chalutiers et leurs employés et les porteurs du projet et notre équipe. Les avis fusent « Il ne va plus nous rester que la surface de réparation comme terrain de jeu », « ils vont tuer notre métier », mais aussi les questions précises sur la sécurité, l’avenir de ressource, les zones de restriction. Certain.e.s s’inquiètent de la pollution par le plastique de la méditerranée, d’autres avancent des propositions pour « limiter les dégâts ».
Leurs représentants – OP du Sud, Comité régional des pêches, suivent avec attention ce qui se dit. Les quelques journalistes qui ont fait le déplacement ne perdent pas une miette. L’ambiance est bon enfant, les échanges sont cordiaux et l’on prend son temps pour mettre tout sur la table.
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