Le port de Canet-en-Roussillon n’est pas envahi d’une foule de vacanciers, ce n’est pas « jour de marché » nous précise un restaurateur. Aussi, sous un soleil de plomb, la petite équipe de la CPDP (Antoine, Arthur, Marion, Martine et Sophie) va à la rencontre des passant.e.s, avec son camion rutilant et un stand parfaitement agencé signalé par des kakémonos flottants au vent léger. Sous un barnum blanc, la table ronde représentant le golfe du Lion et « ses macro-zones », ses maquettes, sa documentation et ses grands photomontages. L’endroit est propice aux échanges en bout de rue, face à la mer et aux terrasses de restaurants.
De part et d’autres des commerces de plage ou de vêtements féminins, quasiment vides. On se dirait en avant saison à l’heure de l’apéro. Pourtant, de visiteur curieux, en promeneurs journal sous le bras, la matinée s’écoule en échanges longs (plus d’un quart d’heure) avec des personnes intéressées. 26 cartes ont été remises et 19 fiches complétées avec adresses mail pour un suivi du débat.
Certains trouvent que la complexité du sujet ne semble pas adaptée à cette heure chaude. D’hommes à la retraite installés localement, aux touristes bienveillants, des jeunes couples attentifs aux propriétaires de maisons secondaires et même quelques européen.ne.s attentifs à l’avenir de la Méditerranée et aux questions climatiques (deux Belges et un néerlandais), tous et toutes n’hésitent pas à réfléchir et entrer dans le détail de ces éoliennes flottantes dont souvent, ils et elles avaient déjà entendu parlé. Plus d’hommes que de femmes, culture technique, peut-être. Lors du débriefing nous avons constaté qu’il y avait dans le public une réelle culture environnementale. Malgré la chaleur, une belle matinée et des rencontres constructives élevant le débat sur les questions énergétiques, avec des personnes souvent soucieuses de leur cadre de vie.
